Depuis un demi-siècle,les yeux grands fermés nous pénétrons toujours plus avant dans l’âge des catastrophes.
Quand nous aurons faim, quand nous aurons soif, quand nous aurons trop chaud ou trop froid, quand nous serons condamnés à survivre plutôt qu’à vivre, il nous restera les yeux pour pleurer.
Nous ne sommes absolument pas préparés à ce qui arrive parce que nous ne voulons pas nous y préparer.
Jouir le plus longtemps possible de ce qui nous détruit et puis mourir.
Telle pourrait être notre devise.
Et nous nous croyons malins !